Un(e) ginkgo biloba au parc du Lion

Ce gingko biloba du parc du Lion est un arbre femelle.
Promenade botanique organisée par l'office de tourisme de Wattrelos.

Le ginkgo biloba, bien qu'il présente des feuilles, est un conifère. C'est un conifère sans épine. On peut dire aussi un conifère caduque, puisqu'il perd ses feuilles à l'automne.

D'ailleurs, à l'automne, avant que les feuilles ne tombent, elles passent par de jolies teintes dorées, qui ont valu à l'arbre le surnom d'arbre aux "quarante écus" ou "mille écus". Une autre version moins poétique de l'origine du surnom serait que le botaniste français M. de Pétigny a acheté, en 1788, cinq plants de ginkgo biloba à un botaniste anglais pour la somme considérable de 200 livres, soit 40 écus d’or. Je préfère la version de la couleur des feuilles dorées à l'automne.

C’est aussi un arbre fossile, on précise "fossile vivant". Il existait déjà il y a 260 millions d’années et la durée de vie d'un arbre peut atteindre 4000 ans. Symbole de longévité, il est utilisé en pharmacopée pour des médicaments bénéfiques pour la circulation sanguine, notamment vers le cerveau, favorisant ainsi les fonctions cognitives dont la mémoire.

Le terme "biloba" caractéristique la forme des feuilles fendues en deux lobes. En fait dans cet arbre tout est bilobé, les branches aussi se divisent toujours en deux.

Résistance aux stress environnementaux
Le ginkgo biloba est particulièrement résistant aux maladies, aux insectes parasites, aux champignons et à la pollution. Par conséquent, il est généralement utilisé en milieu urbain le long des avenues. De plus, il n'a aucun mal à s'adapter aux pressions de CO2 élevées et peut même tolérer des blizzards.

Mais encore, Cette espèce est la seule connue qui ait résisté aux bombes atomiques, il est dit "radio-résistant" et pour cela il est vénéré des Japonais. Ainsi la feuille de Ginkgo est le symbole de la ville de Tōkyō.

Le ginkgo biloba est dioïque, c'est-à-dire que les deux sexes ne coexistent pas sur le même arbre. Il est difficile de distinguer les chromosomes sexuels, de sorte que le sexe de l'arbre n'est pas facilement déterminé.
Et pour finir un scoop : un des ginkgos biloba du parc du Lion a dévoilé son sexe cette année en produisant de gros fruits gluants et nauséabonds pour la première fois à 40/50 ans, c’est donc un arbre femelle.

"Au Jardin japonais"

Depuis que j'ai rencontré Naoko, je me suis pris d'une passion pour le Japon, ses habitants, son art de vivre, le pays, ses richesses patrimoniales et culturelles.

Aussi c'est avec curiosité que je me suis entrée dans le "Jardin japonais" de la rue Carnot ; Chouette, je vais y trouver des ikebana (art floral japonais intégrant la structure, la forme, l'harmonie des couleurs, l'équilibre des proportions, la perspective), des mini jardins zen, etc. Que nenni ! Point de tout cela !

Je n'ai pas pu m'empêcher, alors, d'aller demander à la fleuriste pourquoi son commerce portait le nom "Au Jardin japonais". Elle me répondit simplement que le magasin avait été fondé par ses parents il y a quarante ans, une époque où il y avait un engouement pour les jardins zen. Elle a gardé ce nom mais ne vend plus de jardin zen, dommage...

L'horloge de la Lainière

L'horloge de la Lainière est précieusement conservée au musée des Arts et Traditions populaires de Wattrelos. Tout en haut d'une petite pièce mal éclairée qui sert de salle d'exposition temporaire. Ce qui explique la mauvaise qualité de la photo, vous m'en excuserez.
J'étais tentée de libeller ce billet "Social" tant cette horloge et son couloir éponyme ont marqué les anciens salariés de la Lainière ; le couloir de l'horloge, l'entrée principale de l'entreprise...

Jeux traditionnels : le mölkky

Le premier joueur lance le mölkky (morceau de bois cylindrique sans chiffre) et essaie de faire tomber un maximum de quilles. Chaque joueur à droit à deux lancers.

Additionnez la valeur des points inscris sur toutes les quilles renversées. Le joueur qui obtient le score le plus élevé a gagné.

Vous avez dit "tri sélectif" ?

S'il y a des bennes de récupération de papier et de verre dans la plupart des quartiers, ce n'est pas pour déposer à côté des déchets de toutes sortes. C'est pour déposer le papier dans l'une et le verre dans l'autre.

Anecdote : L'autre jour, je demandais à une jeune fille qui déposait des résidus de tonte de pelouse dans un sachet entre les conteneurs pourquoi elle les déposait à un endroit qui n'y était pas destiné. Elle me répondit que c'était le bon endroit "puisque la municipalité venait nettoyer la zone tous les matins". Devant son syllogisme, je lui dis simplement que ce nettoyage n'était pas systématique mais une conséquence de son geste inadéquat. Je lui faisais, de plus, remarquer que les Wattrelosiens bénéficiaient d'une déchèterie très proche, celle de Carihem. A son avis, "trois kilomètres, c'est trop loin"... J'abandonnais devant autant de mauvaise foi.

Depuis cet échange, Wattrelos s'est mise au tri sélectif et il y a de moins en moins de bennes à papier et verre dans la ville. Cela se comprend puisque chaque ménage possède ses propres contenants spécifiques. Rouge grenat est la couleur dédiée au bac et au sac plastiques destinés à recevoir les déchets ménagers recyclables ; gris est la couleur dédiée aux déchets non recyclables.

Dès l'automne 2006 (et encore à tout moment à la convenance des habitants), la Communauté urbaine de Lille métropole a donné le choix à chaque foyer entre bac et sac, de façon à éviter la présence de poubelles sur le trottoir tout au long de la semaine. Car certaines maisons ne se prêtent pas à l'entreposage des bacs, grands et profonds, et qui vont par deux bien sûr, un bac de chaque couleur. Peine perdue, rares sont les rues exemptes de poubelles, quelque soit le jour de la semaine...! Toute une éducation à refaire. Et oui, devant l'indiscipline des Wattrelosiens, la municipalité a décidé de rappeler (ou apprendre) aux concitoyens comment réaliser le tri sélectif. Ce sera cet automne. Je ne sais pas sous quelle forme cela se fera, mais j'espère que ce sera efficace.